Sa majesté Minor.

Publié le par Romain

Il y a des fois où, envoûtés par une carrière renommée, les artistes se laissent aller à quelques libertés et déçoivent leur public par de nouvelles créations fort médiocres. C’est le cas de Jean-Jacques Annaud et de son dernier film, Sa majesté Minor. Connu pour avoir donné au cinéma français quelques grands films comme La Guerre du feu (1981), Le Nom de la Rose (1986), Stalingrad (2001) ou encore Deux frères (2004), le réalisateur nous déçoit ce coup-ci en signant une comédie peu caustique. 

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          Synopsis : Dans une île imaginaire perdue en Mer Egée, aux temps très lointains d'avant Homère, Minor, mi-homme mi-cochon, orphelin et muet, file des jours tranquilles dans la douce tiédeur de la porcherie en compagnie de sa bonne amie la Truie. Au cours d'une escapade en forêt mythologique, il fait la rencontre d'un des personnages les plus influents de son époque, le Dieu Pan - alias Satyre, qui l'initie à sa manière de bouc aux imprévus du paganisme.
Perché sur une branche d'olivier pour épier Clytia, la fille du Patriarche promise au poète Karkos, Minor fait une mauvaise chute et se tue. Comme on est encore au début du film, et que la période le permet, il ressuscite et recouvre la parole.
Les villageois éberlués découvrent que non seulement il n'est pas mort, mais qu'il se révèle doué d'un stupéfiant sens de l'éloquence.
Sur les conseils du devin, Minor est sacré roi.
Les ennuis commencent...

          Et nous voila partis pour 1h30 de gags lourds et scabreux dont l’intérêt pour la compréhension du film reste à élucider. Des décors en image de synthèse et des maquettes de plateaux espèrent nous faire rêver à une lointaine île paradisiaque et luxuriante. Un humour affligeant basé sur la scatologie et le sexe s’acharne tout au long du film à nous arracher un sourire. José Garcia se rend ridicule par des mimiques excessives et la platitude des discours nous fait regretter le moment du film où il est muet. Ce long métrage nous permet cependant d’apprécier les talents d’acteur de Vincent Cassel, parfait dans son rôle de Satire ainsi que ceux d’une petite nouvelle dans le monde du cinéma : Mélanie Bernier alias Clytia.

Une histoire plaisante mais une mise en scène un peu lourde. Bref, on espère ne plus jamais retourner sur cette île lorsqu’on la voit s’éloigner sur le plan final.

 Image tirée de : www.allocine.fr

Voir la bande annonce:

Publié dans Cinéma

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