Les promesses de l'ombre.

Publié le par Romain

A peine un an après l’empoisonnement de l’ex-espion du FSB, Alexandre Litvinenko à Londres, Les promesses de l’ombre nous plonge dans l’univers peu connu de la mafia russe. Ce triller sombre et violent nous fait découvrir les codes et les lois du milieu russe londonien en envoyant une sage-femme au cœur du clan des Vori v'zacone. Après A history of violence (2005), on retrouve Viggo Mortensen aux cotés du réalisateur canadien, David Cronenberg. Sa retenue naturelle et son charisme renforcent son jeu de tueur froid et méthodique. Le Français, Vincent Cassel excelle quant à lui dans un rôle de gangster déjanté et violent. Naomi Watts joue parfaitement la sage femme innocente qui se méfie tout de même des belles paroles de Armin Mueller-Stahl, parfait lui aussi dans le rôle du chef de gang caché sous les traits d’un papy gâteaux.


         A travers ce film, le réalisateur canadien, David Cronenberg continue son cycle de réflexion sur l’ambivalence de la nature humaine et la place de la violence dans celle-ci. Fidèle à ses précédents films – Faux semblants (1988), Crah (1996), A History of violence (2005) – on retrouve dans cette dernière réalisation des scènes d’une rare violence où tout y est montré. Par exemple, la scène de combat dans les bains où Viggo Mortensen se bat, entièrement nu, contre deux membres d’un gang rival est parfaitement orchestrée et dédiée uniquement à la violence. Celle-ci y est aussi suggérée par des regards, des sous-entendus et des promesses de vengeance parsemés tout au long du film et qui laisse croire jusqu’au bout à l’invulnérabilité du clan des Vori v'zacone. L’accent est aussi mis sur l’ambiance sombre du film encouragée par des lumières tamisées. Les détails ne sont pas non plus négligés. Les tatouages portés par Viggo Mortensen, signes d’appartenance à un clan et véritable Curriculum Vitae des gangsters russes en sont un exemple frappant.

 


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          Synopsis : Bouleversée par la mort d'une jeune fille qu'elle aidait à accoucher, Anna tente de retrouver la famille du nouveau-né en s'aidant du journal intime de la disparue, écrit en russe. En remontant la piste de l'ouvrage qu'elle tente de faire décrypter, la sage-femme rencontre Semyon. Elle ignore que ce paisible propriétaire du luxueux restaurant Trans-Siberian est en fait un redoutable chef de gang et que le document qu'elle possède va lui attirer de sérieux problèmes...
Pour Nikolai, chauffeur et homme de main de la toute-puissante famille criminelle de l'Est, c'est le début d'une remise en cause. Entre Semyon et son fils Kirill, prêts à tout pour récupérer le journal, et l'innocente Anna, sa loyauté va être mise à rude épreuve. Autour d'un document qui se révèle de plus en plus explosif, plusieurs vies sont en jeu, dont la sienne, alors que se déchaînent les meurtres et les trahisons dans la famille comme dans la ville...


Source photo : Studio

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Publié dans Cinéma

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M
Merci beaucoup pour tes comentaires qui m'ont vraiment fait plaisir. Je tiens également à te retourner tes compliments: cet article sur "Les promesses de l'ombre" est très réussi. Comme quoi, bien que de plus en plus banalisée, la violence au Cinéma continuera toujours de nous faire frémir.
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