Fin de la musique pour Maurice Jarre

Publié le par RD


           On dit que le cinéma est un art de l’image. Maurice Jarre a prouvé que la musique y tenait un rôle à part entière. Atteint d’un cancer, le compositeur français s’est éteint dans la nuit de samedi 28 à dimanche 29 mars à son domicile de Los Angeles. Une triste nouvelle à l’occasion du centenaire de la musique de film. Agé de 84 ans, il laisse au cinéma un héritage de plus de 150 chansons. Une carrière impressionnante récompensée par 3 Oscars pour Lawrence d’Arabie (1962), Le Docteur Jivago (1966) et La route des Indes (1984). Les bandes originales de Paris brûle-t-il ? (1966) et du Cercle des poètes disparus (1989) sont aussi dues, selon la ministre de la Culture et de la Communication, Christine Albanel, à l’ambassadeur de la culture française dans le monde.

           Installé aux Etats-Unis depuis les années 1960, il a travaillé avec de grandes figures du cinéma : John Frankenheimer, John Huston, Luchino Visconti, Peter Weir et Alfred Hitchcock. Nicolas Sarkozy a rendu hommage aujourd’hui au mélomane qui sera incinéré mercredi. « En œuvrant avec les plus grand cinéastes du monde entier, il a montré à tous que la musique était aussi importante que l’image pour la beauté et la réussite du film ». Pour Bernard Miyet, président du directoire de la Sacem qui lui a décerné un grand prix spécial il y a deux ans, « si la Sacem a perdu l’un de ses adhérents les plus prestigieux, le monde de la musique de film est lui en deuil de l’un de ses derniers grands. »

Source photo : Télérama

 

Publié dans Arts et Culture

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