Le salon du livre sous haute tension

Publié le par Romain


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           Le 28ème Salon du Livre a ouvert ses portes, vendredi 14 mars. Le Hall 1 du parc des expositions de la porte de Versailles accueille comme chaque année jusqu’au 19 mars les amoureux du livre et de l’édition autour des dernières parutions.

 

           L’évènement culturel dissimule toutefois des enjeux politiques et diplomatiques. En mettant cette année à l’honneur les écrivains Israéliens et la langue hébraïque, le Salon s’est attiré les foudres du monde arabe. Avec le Liban comme fer de lance de la contestation, le Maroc, la Tunisie, l’Egypte, la Palestine et l’Emirat d’Oman ont appelé au boycott du Salon pour protester contre la politique « colonialiste » d’Israël envers la Palestine.  Pour prévenir tout dérapages, le système de sécurité du Salon a été renforcé et les effectifs des forces de l’ordre ont été plus que doublés. Toutes les mesures de sécurités ont été renforcées, surtout jeudi 13 mars, alors que le président Israélien, Shimon Peres, en visite d’Etat en France inaugurait le Salon.

 

           C’est donc dans ce climat de tension que va se dérouler « la plus grande librairie éphémère ». Les organisateurs le regrettent d’autant plus que le Salon devait faire découvrir cette année au public une invention qui risque de révolutionner le monde de l’édition et du livre. Après un début difficile, le e-book revient en force. Objet culte du stand « La lecture de dem@in », cette invention est à mi-chemin entre le livre de poche et l’ordinateur. Pas de page ni d’encre, juste des phrases qui défilent sur l’écran. Les inventeurs misent sur sa légèreté, arguant que désormais les étudiants pourront transporter toute leur bibliothèque sans s’abîmer le dos.

 

Source photo : 20 minutes

Publié dans Arts et Culture

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T
J'aurais bien voulu y assister.
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